• La pédagogie coopérative, Rouiller/Howden

    La pédagogie coopérative

    La pédagogie coopérative a pour but d’apprendre à coopérer et de coopérer pour apprendre dans un climat de classe favorable autour de valeurs  comme le respect, l’entraide, l’engagement, le droit à la différence, la confiance, le plaisir, l’autonomie, l’équité.

    Pour que les apprenants  travaillent en équipe et réalisent des apprentissages en profondeur il y a 5 principes organisateurs des situations d’apprentissage.

    Ø  Les interactions simultanées en groupes hétérogènes restreints : tâches bien définies, verbalisation constructives.

    Ø  Interdépendance positive : les tâches, les objectifs et le matériel les amènent à se rendre compte qu’ils sont dépendants des uns des autres : le succès d’un individu augmente les chances de réussites des autres.

    Ø  Chaque membre a une responsabilité individuelle.

    Ø  Développement des habiletés coopératives au travers d’activités spécifiques.

    Ø  Discussion et évaluation des processus de groupe par une réflexion collective pour améliorer la qualité des échanges.

    Il y a plusieurs structures coopératives qui visent à organiser la coopération en classe comme :

     Le puzzle (Aronston ,  1978) : l’apprentissage de toute la matière à assimiler ne peut être résolu que quand tous les morceaux ont été rassemblés.  (interdépendance positive +++)

    Les  têtes numérotées ensemble (Kagan ; 1996) : cours magistral avec tes temps courts d’intégration coopérative des contenus du cours. (peu de préparation). 2 ou 3 participants par équipe, l’enseignant pose une question qui induit un consensus dans un temps limité. Les élèves se consultent pour que chacun ait la bonne réponse.  Chacun a un numéro et l’élève , l’enseignant tire un numéro au hasard et l’élève qui l’a répond à la question.

    Structure 1-2-3 ( Lyman, 1992 et Howden et Kopiec 2000) : une étape de réflexion individuelle qui peut être à l’écrit (pour se préparer au travail d’équipe), une discussion à 2 puis un échange en grand groupe.  On peut utiliser une grille d’équipe où les chaque élève écrit sa réponse, puis le grouep écrit sa synthèse.

    Le tournoi : à la fin d’une leçon collective. Par équipes hétérogènes de quatre ou cinq, les élèves font une série d’exercices et s’interrogent mutuellement.  Le score d’une équipe homogène est basé sur les performances des membres.   

    Partie 1 – Reflets de pratiques : de la petite enfance à la formation continue des enseignants

    Chapitre 1 – Les premiers pas en coopération

    En début d’année, proposer des activités de connaissance de soi et des situations pour renforcer l’esprit de classe : discussions collectives en cas de conflits. Exemple : sur de gros dés avec les questions animal, nourriture activité, chanson préférés…

    Il faut construire des représentations positives du travail en équipe en faisant des bilans des séances de travail en équipe.

    Avec les élèves dégager un ou deux points qui n’ont pas fonctionné lors de l’activité précédente (par exemple encourager l’autre, se tenir à son rôle) et les fixer comme objectifs pour la séance suivante.

    Un objectif important est « je prends ma place et je laisse ma place ». Construire avec les élèves un tableau en T pour aider les élèves à voir ce qui est attendu comme comportement pour prendre et laisser la place.

    Un tableau en T – Je prends ma place et laisse la place 

    Ce que je peux entendre

    Ce que je peux voir

     

     

    Allez, vas-y !

    C’est à mon tour !

    C’est à ton tour !

    Respecte mon tour !

    Je t’aide seulement avec un indice.

     

     

    Des enfants qui partagent le matériel

    Des enfants qui travaillent ensemble

    Un enfant qui travaille quand c’est son tour.

     

    L’exemple d’un rallye de lecture complexe.  

    Chaque équipe (hétérogène) à un seul texte lacunaire, une série d’épreuves pour compléter les mots manquants. A la fin, chaque groupe lit le texte à voix haute, la classe découvre ainsi l’ensemble du texte.

    +++ : Interdépendances des groupes, des individus dans le groupe (un seul texte, seul chrono).

    Il y a des rôles fonctionnels comme le capitaine (gère les enveloppes des énigmes), le responsable du temps, le messager qui ne changent pas pendant toute l’activité. Ce sont des activités limitées dans le temps, l’objectif principal reste les apprentissages disciplinaires. Il y a les rôles liés à la tâche : être le secrétaire chacun à son tour (pour travailler le français lire/écrire).

    Les élèves sont responsabilisés face à eux-mêmes et face au groupe : il faut lire au moins 1 ligne du texte, aider ceux qui n’y arrivent pas.

    En phase finale, une réflexion critique est menée, en prenant soin de rappeler qu’il faut utiliser des formes acceptables de paroles. La verbalisation permet de se distancier et d’entrer dans des réflexions métacognitives. Insister sur la nécessité de s’encourager.

     

     

    Chapitre 2 – La coopération au primaire

    L’exemple d’une activité de mathématiques 

    L’objectif de la tâche est une résolution de problèmes avec des opérations et l’habileté de coopération est l’encouragement.

    Interdépendance positive : un but commun, chaque équipe fournit une réponse collective. Et interdépendances des ressources : 1 document différent par élève. Il faut les résultats intermédiaires de chacun pour faire le total (les dépenses de la classe à la montagne). Dans chaque équipe, il y a un élève qui est chargé de l’entraide et de l’aboutissement du travail, un responsable du niveau sonore, un responsable du temps, le responsable d’équipe va chercher le travail, pose les questions à l’enseignant, aider ou faire aider, effectuer le total.

    Répartir les rôles grâce à un jeu de cartes : les as ensemble, les rois ensemble, les cœurs sont maître du temps ; les piques, le son. ..

    Les rôles sont écrits au tableau. + Un tableau en T :

    Un tableau en T – Encourager ses coéquipiers

    Ce que je peux entendre

    Ce que je peux voir

    C’est bien tu fais du bon travail

    Allez continue !

    Des tapes dans le dos

    Des sourires

    Une personne qui explique

     

    La tâche dure 20 min, puis réflexion collective et rappel des objectifs.

    Cette tâche favorise les interactions entre les élèves et permet des échanges de qualité.

    Chapitre 3 : la coopération au secondaire

    Exemple d’un enseignant en histoire, qui commence par intégrer quelques structures coopératives pour multiplier les interactions entre les élèves. Il planifie sa séquence ( le gouvernement canadien) en prévoyant le matériel, les regroupements, les interdépendances et liste les habiletés coopératives.

    Activité 1 – L’unité dans la diversité

    Les élèves choisissent leur « coin » en fonction de leur centre d’intérêt. Chaque équipe de 4 élèves reçoit 1 feuille partagée en 5 (réponse élèves 1, 2, 3, 4 + réponse commune dans un cercle au centre de la feuille).

    Rappel des règles :

    -chacun a le droit de s’exprimer

    -ne pas monopoliser la parole

    -joker pour ne pas répondre

    Les élèves écrivent leur réponse sur des post it sur leurs préférences gustatives et mettent ces post-it sur un panneau. Quand une réponse est commune à toute l’équipe, ils la mettent au centre.

    Le lendemain, l’enseignant adapte cet exercice au contenu du cours « nomme une responsabilité du gouvernement fédéral »

    Activité 2 – graffiti collectif

    Un remue-méninges pour répertorier les connaissances apprises. Chaque équipe a une question (provinces, territoires, régions / villes et capitales / niveaux du gouvernement) et commence à noter ses idées. Au bout de 5 minutes, chaque équipe donne sa feuille à l’équipe suivante, le travail se poursuit ainsi. Il est demandé aux élèves d’écrire le plus possible sans tenir compte des réponses déjà écrites. Chaque équipe présente alors le contenu à toute la classe, les informations erronées sont corrigées. Pendant la séance, l’enseignant remplie une grille d’observation (acceptation des idées des autres, participation en attendant son tour, écoute active).

    • Mieux vaut peu de pédagogie collaborative que pas !

     

    Chapitre 4 – 5- : non lus

    Chapitre 6 – Implanter progressivement en équipe, la pédagogie coopérative en classe d’accueil.

    Dans une école qui accueille des réfugiés (de guerre) en Suisse. Des activités pour apprendre à communiquer, quelques soient les langues : des groupes en maths, doivent se débrouiller quelques soient le niveau de lecture et de langue. Intervention d’une psychologue. Les enseignants sont parfois réticents ( qu’est-ce que les élèves apprennent vraiment ? Et s’ils rigolent au lieu de travailler ? Si je n’interviens pas, ils ne savent pas ce qui est juste ou faux ) mais ils se forment (Johnson et Johnson) à la pédagogie coopérative, le travail en équipe se renforce.

     

    Partie 1 – Approfondissements de questions en réponses

    Question 1 : pourquoi mettre en place une pédagogie coopérative ?

    *      Pour favoriser les interactions sociales qui permettent les apprentissages, en effet, le langage est essentiel dans la zone proximale de développement. L’activité dans laquelle se déroule l’apprentissage fait partie de ce qui est appris.

    *      Pour exploiter les bénéfices des interactions entre apprenants  sous la forme de compétition, de tutorat, la collaboration pour créer un seul produit, la coopération par aide mutuelle, la coopération en équipe (divise la tâche en équipe).

    *      Pour renforcer les apprentissages en structurant les interactions entre pairs à l’aide de rôles définis. Elle renforce la négociation, l’enthousiasme et la complicité et l’esprit critique.

    Question 2 : Comment créer un climat positif et propice à la coopération ?  

    Il est important de tenir compte des besoins des apprenants ( cf la pyramide des besoins de Maslow)

    http://semioscope.free.fr/IMG/gif/pyramide_maslow.gif 

    Il faut d’abord combler les besoins de  niveaux inférieurs avant de combler les besoins supérieurs (3.4.5). D’où la nécessité de créer un climat de classe sain.

    Promouvoir des valeurs sous-jacentes à la coopération. Il faut accepter de prendre du temps pour les mettre en place au quotidien (solidarité, démocratie, le partage et l’engagement personnel). Comment se transmettent les valeurs ? Il faut décrire les bons comportements (mettre un affichage). Il y a des indicateurs de comportement évaluable comme l’entraide (demander de l’aide ou aider), s’engager, faire le 1er pas, faire confiance, la démocratie, prendre des risques, faire preuve d’empathie.

    Les activités en situation collective permettent de renforcer l’esprit de classe. Celles en groupes restreints sont intéressantes pour apprendre à travailler occasionnellement ensemble.

    L’activité de « la soupe aux os »

    Expliquer aux élèves que l’activité vise à apprendre la reconnaissance. Une soupe aux os n’a pas de goût, c’est en ajoutant les légumes et les assaisonnements que c’est meilleur. De même c’est en mettant ensemble des personnalités différentes et aux droits égaux qu’on forme un groupe classe intéressant.

    Chacun réfléchit à 2 adjectifs  (les qualités) qui pourraient lui convenir puis écris sur les 2 os sa qualité (gentille Suzanne, charmante Suzanne).  En équipe, dessinée une grande casserole et coller les os. Chaque rapporteur du groupe explique pourquoi sa soupe à une saveur spéciale.

    L’activité « La réunion des écureuils »

     Par 2 : lire chaque paragraphe et rayer les phrases qui ne favorisent pas la coopération. Justifiez ensemble vos choix.

    Voici 5 choses que tu peux faire pour aider ton groupe de travail à atteindre ses objectifs :

    -résoudre les problèmes calmement

    -apporter des idées au groupe

    -coopérer au lieu d’entrer en compétition

    -aider le groupe à prendre de bonnes décisions

    -écouter les idées des autres

    Lis chaque paragraphe. Après avoir discuté avec ton partenaire, raye les phrases qui ne favorisent pas la coopération. Justifiez ensemble votre choix.

    1-      Afin de décider où cacher leurs noix pour l’hiver, les écureuils se sont rencontrés. Suzie restait assise et écoutait tranquillement son ami Alex proposer des cachettes. Suzie avait des idées, mais elle ne voulait pas les partager.

    2-      William interrompait souvent les autres écureuils lorsqu’ils parlaient. Il voulait expliquer les nombreux avantages  d’un emplacement secret qu’il avait trouvé près du lac. L’endroit était recouvert de feuilles et de cailloux. C’était une place merveilleuse pour entreposer leur nourriture.

    3-      Samuel disait qu’il essaierait de cueillir plus de noix que tous les autres écureuils. Il désirait être le meilleur.

    4-      Léa était contente d’annoncer qu’elle apporterait toutes ses noix. Toutefois, elle laissait aux autres la responsabilité de décider où cacher sa cueillette.

    5-      Les écureuils savaient qu’il leur fallait choisir un endroit sûr pour entreposer leur réserve de nourriture pour l’hiver, mais chacun tenait à son idée. Ils se disputaient pour décider qu’elle serait la meilleure cachette.

    Question 3 : Comment cultiver les habiletés coopératives en classe ?

    La pédagogie coopérative met en avant le fait que les compétences interpersonnelles doivent être développées consciemment, elles s’apprennent et ne sont pas innées. Cet enseignement est souvent négligé par les enseignants qui préfèrent passer plus de temps à enseigner leur discipline.

    Il faut discuter avec les élèves des habiletés coopératives (niveau 1 des habiletés déclaratives)  mais ce n’est pas suffisant, ce n’est que lorsque les habiletés sont installées que l’apprenant peut passer aux connaissances procédurales (niveau 2)  jusqu’aux connaissances autonomes niveau 3).

    Quelques habiletés du plus simple au plus complexe :

    Appeler les autres par leur nom – regarder celui qui parle – Dire « merci »/  « s’il te plaît » - féliciter- encourager les autres – partager l’espace et le matériel – participer à son tour – inclure tout le monde – se soucier des autres – apporter des idées – poser des questions – offrir de l’aide – demander de l’aide – écouter efficacement – reformuler – exprimer poliment son désaccord -  accepter les différences – faciliter l’interaction.

    Enseigner  les habiletés :

    1/ Après avoir observé les comportements indésirables, il faut déterminer  ou / habiletés à travailler.

    Exemple : Que signifie pour vous encourager l’autre ? Est-ce important d’encourager quelqu’un ? Est-ce utile ? Comment vous sentez vous quand vous êtes encouragés ?

    2/ Recenser tous les gestes et paroles qui témoigneraient de cet habiletés (dans un tableau en T). On peut modéliser, c’est-à-dire penser à voix haute ce qu’il faut faire.

    3/ Elaborer une grille d’observation (à partir de l’étape 2 )

    4/ Réflexion sur la séance menée : les élèves et l’enseignants dressent le bilan de l’atteinte ou non des objectifs fixés en début de séance.

    Exemples de séquence de 3 séances :

    -          Lecture d’un article sur la coopération en milieu pro, puis discussion par équipe quelques minutes sur un thème donné. Puis reprise de la discussion en grand groupe avec un  bâton de parole. Bilan des 2 discussions, laquelle était la plus structurée ? Elaboration d’un  tableau en T sur écouter l’autre (ce que je peux entendre/voir)

    -          Téléphone arabe : 2 équipe, l’enseignante chuchote une phrase au 1er élève, qui la transmet jusqu’au dernier qui doit dicter sa phrase à l’enseignant. Environ 10 phrases dans l’histoire. A la fin, lecture de l’histoire du départ et celle des élèves. Constats. Qu’est ce qui a permis de bien écouter ? Point individuel pour envisager les progrès.

    -          Tous pour un : équipe de 4 élèves. Un élève lit une histoire. Au stop, les élèves se mettent d’accord par équipe restituer la dernière phrase lue. L’enseignant tire un numéro au sort, l’élève annonce sa phrase.

    Question 4 : Comment planifier une activité coopérative en lien avec un objectif disciplinaire ?

    La planification est essentielle. Il faut définir les d’abord les objectifs disciplinaires puis créer l’activité qui permettra d’atteindre les objectifs de  coopération. Il faut se demander si la coopération est le moyen le plus pertinent pour atteindre l’objectif disciplinaire à ce moment-là de la séquence. Il est bon de veiller à l’équilibre :

    -1/3 de travail individuel

    -1/3 de travail en équipe

    -1/3 de travail collectif

    Ensuite il faut choisir la structure de l’activité (cf question 5), définir le nombre de participants dans les équipes en fonction des interactions recherchées. Dans une équipe efficace, les membres doivent s’entraider pour réussir la tâche. (interdépendance positive). Il faut chercher :

    -l’interdépendance de but commun (créer une affiche, résoudre un problème…)

    -interdépendance de ressources : partager le matériel, les expériences

    -interdépendances de récompenses : récompenser un groupe

    -interdépendances des rôles : rôles liés à la tâche comme le chrono, le niveau sonore et  les rôles fonctionnels (secrétaire, rapporteur, animateur)

    -interdépendances de tâches : chaque membre de l’équipe doit accomplir une partie distincte du    travail.

    Pour évaluer ce qui a été appris, demander aux apprenants de dresser le bilan afin de trouver eux-mêmes les solutions aux problèmes psycho-affectifs ou cognitifs.

    Ne pas oublier de prévoir le temps et le matériel nécessaire (aménagement de la salle, prévoir des aide-mémoire rappelant la tâche de chaque rôle.

    Question  5 : Quelles structures ou méthodes utiliser pour atteindre mes objectifs ?

    Il y a énormément de structures coopératives.

    La structure 1-2-3 : travail individuel / partager à 2 ou 3 / puis en groupe classe.

    L’entrevue en 3 étapes : par équipe de 4 , l’enseignant forme 2 duos dans chaque équipe , l’élève 1 interroge l’élève 2 et vice versa. Puis es 4 membres se regroupent : l’élève 1 rapporte ce qu’à dit l’élève 2 – l’élève 3 rapporte ce qu’à dir l’élève 4 et vice versa.  +++ reformulation

    La table ronde orale : Un thème est donné, chacun doit apporter un mot (dans l’ordre alphabétique facultatif).

    La table ronde écrite : Un thème est annoncé « les qualités d’un bon élève » ; les élèves forment des équipes de 4, chacun écrit une qualité. Puis on échange la feuille avec une autre équipe. L’équipe se met alors d’accord sur une qualité. Un membre écrit le mot retenu sur une affiche.

    Le jeu de dés : Un membre est choisi à l’intérieur de chaque équipe, il lance le dé le nombre indique correspond à une question / un thème. Les autres  lui posent des questions. Puis c’est au joueur suivant.  (on peut aménagé au « deuxième lancé : donne un exemple supplméentaire ».

    Tous pour un : Par équipe de 4 à 6, chaque personne est numérotée. L’enseignant pose une question, tous les membres se mettent d’accord puis l’enseignant demande à un n° de répondre à la question. +++interdépendance, elle responsabilise tous les membres et met en avant l’entraide.

    La grille d’équipe : Chaque équipe de 3 ou 4 membres  reçoit une grille avec plusieurs questions et 1 colonnes pour  que chaque membre puisse inscrire sa réponse. Il y a une dernière colonne pour la réponse du groupe.

    Le casse-tête :  Par équipe de 4,  l’enseignant distribue aux membres de chaque équipe les feuilles A, B, C, D, E. Chaque élève détient une partie de l’information (un indice). Les quatre membres de l’équipe doivent se partager l’info pour trouver la solution finale. L’élève A lit sa phrase à haute voix, puis le B… Après la lecture de tous les indices, chacun écrit sa réponse, chacun lit sa réponse puis le secrétaire écrit la réponse commune.

    Les jetons de paroles : Chaque membre reçoit des jetons d’une même couleur.  Chaque fois qu’un élève intervient il met un jeton au centre de la table.  A la fin des échanges, on regarde si la participation a été égale. Cela encourage les timides et limites les bavards.  Attention à trier en qualitatif !

    La vérification par paires : Chaque équipe compte 4 membres. Les élèves travaillent par paires. La 1ère personne fait le 1er problème et la 2ème vérifie et le second fait le problème 2. Puis vérification par 4. Quand les 2 paires sont d’accord elles se félicitent sinon, elle cherche la solution.

    Qui « paire » gagne :  Chaque équipe reçoit un ensemble de cartes-réponses, chaque partciipant tient une carte et ne la mélange pas avec les autres. L’enseignant détient autant d’enveloppes que d’équipes. Les élèves viennent chercher une carte-indice dans leur enveloppe. Ils se consultent pour trouver la carte-réponse qui va avec la carte indice. L’élève qui a la carte vient vérifier auprès de l’enseignant.  A la fin, l’équipe rempli une feuille synthèse.

    Le garffiti circulaire : brain-storming qu’on peut faire par équipe, au bout de 3 minutes, on donne la feuille à l’équipe suivante…

    Le casse-tête d’expertise :  Dans  une équipe hétérogène chaque membre reçoit un contenu. Chaque parties du contenu est la même pour toutes les équipes. Phase de découverte individuelle puis regroupement entre les élèves qui ont le même contenu (les équipes d’experts). Puis retour dans l’équipe d’origine où chacun doit enseigner le contenu qu’il a appris. L’enseignant peut vérifier les connaissances acquises  en donnant des exercices.

    Question 6 : Comment former les équipes de travail ?

    Il faut tenir compte de la finalité des activités avant de constituer les équipes. Que veut-on :

    - enrichir les représentations : équipe hétérogène

    - obtenir une production correcte ou très soignée : groupes hétérogènes mêlant un dessinateur, un bon en orthographe, un bon lecteur, un apprenant créatif.

    - consolider les acquis : plutôt des équipes constituées au hasard

    Question  7 :  Quand et comment intervenir auprès des apprenants en pédagogie coopérative ?

    La pédagogie coopérative implique un changement radical du rôle de l’enseignant par rapport à la façon de transmettre les savoirs.  L’enseignant devienta vant tout un planificateur, un animateur et un régulateur. Le gros du travail consiste à organiser préalablement une situation d’apprentissage pour que les élèves puissent découvrir, mettre en pratique et évaluer en équipes les savoirs et les savoirs-faire.

     

     


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